Japon : au temps des Sakura

Visiter le Japon en voiture : au temps des Sakura

Le Japon fait clairement parti de ces destinations qui font rêver de façon assez unanime.

Après deux jours passés sur place, je n’arrive pas encore à me faire d’avis. Le contraste est important par rapport à la France mais….mais j’ai déjà l’impression de connaître le Japon avant d’y avoir été.

Tout comme on a été baigné par la culture américaine, j’ai le sentiment qu’il en est de même pour le Japon, surtout pour un quarantenaire comme moi ayant été bercé aux dessins animés japonais du club Dorothée.

Nous avons choisi de visiter le Japon au printemps de façon à profiter des fameux cerisiers en fleurs (les Sakuras).
Nous sommes partis de Paris le 3 avril avec la Cathay Pacific pour un vol de 12h jusque’à Hong Kong avec une escale de 3h avant de poursuivre avec Japan Airlines pour un vol de plus de 4h vers l’aéroport de Narita.

L’après Covid fait vraiment mal au niveau des tarifs, nous n’avons clairement pas fait une bonne affaire, mais l’envie de voyager et se reprendre une claque culturelle était plus forte que le reste après ces 3 années à voyager plus proche de chez nous en Europe..

Si les vols se sont très bien passés avec ces compagnies confortables, l’arrivée à l’aéroport, et surtout la sortie de l’aéroport ont été un peu plus « chaotiques ».
Nous avons atterris à 16h et sommes sortis de l’aéroport à presque 20h !
Je ne sais pas trop dire pour quelles raisons ce fut si long, mais le passage à l’immigration a été interminable.

Nous avions également commandé une pocket wifi afin de rester connectés durant tout le séjour, notamment pour le GPS de la voiture et les réservations d’hôtel car nous ne réservons jamais rien à l’avance afin de nous offrir la liberté de changer notre itinéraire en fonction de nos envies et découvertes.
Nous sommes passés par l’agence Japan Experience pour réserver cette Pocket Wifi en ligne qui est ensuite mise à disposition à un comptoir à l’aéroport.

Nous avons choisi de louer une voiture afin d’être le plus mobile possible sans devoir dépendre des transports et de pouvoir aller là où nous avions envie.
Autant j’adore voyager avec les transports en commun en Asie du Sud est (de toute façon on a pas vraiment le choix et je n’aime pas dépendre d’un chauffeur privé), autant disposer de son véhicule perso offre une liberté appréciable si on a envie de changer de programme en fonction de la météo ou de l’appréciation d’un lieu (ou non).

Nous sommes passés par Booking en choisissant Europcar avec un comptoir dans le Terminal de l ‘aéroport.
Finalement, il y a bien un comptoir dans le terminal mais avec personne dedans !
Il faut appeler la personne qui gère l’agence située à plusieurs km de l’aéroport. Sauf qu’au Japon, contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, beaucoup de japonais ne parlent pas bien anglais, et par téléphone se faire comprendre est encore moins évident.
Finalement, on comprend qu’il faut rejoindre un arrêt de bus juste à la sortie de l’aéroport et qu’un pick up va venir nous chercher dans…15 mn.

Pendant ce temps, je tente vainement de récupérer la pocket wifi qui était censée arriver dans le terminal. Mais évidemment elle n’y est pas.

Nous attendrons finalement plus d’une demi heure, sans savoir si quelqu’un va vraiment venir nous chercher car l’agence de loc est censée fermer à 20H…et il est 20h.

Moi qui pensai les japonais hyper bien organisés, je dois dire être un peu surpris. Mais la fatigue n’aide pas et après quelques jours sur place, je me rends bien compte que c’était assez spécifique à l’aéroport.

Nous récupérons donc la voiture (au bout d’une demi-heure quand même…) et reprenons la direction de l’aéroport pour tenter de récupérer enfin cette fameuse pocket wifi.
Une fois chose faite, nous voilà partis pour presque 2h de route pour aller au Airbnb dans la très jolie ville de Kawagoe.
C’est complètement par hasard que nous avons atterris là, en cherchant un logement sur Airbnb dans les environs de Tokyo en montant un peu vers le Nord.

A la base, avec un atterrissage à 16h, nous pensions arriver tranquillement en fin d’après midi, donc 2H de route nous semblaient tout à fait correct. C’était sans compter sur les petites péripéties de l’aéroport bien sûr.

Nous arrivons finalement vers 23h au Airbnb.
Un accueil agréable, au calme, dans une jolie maison traditionnelle dans laquelle nous disposons d’une chambre avec 2 lits superposés pour nous deux.

Après un passage au 7 Eleven (vraiment pratique cette chaîne ouverte 24/24) pour acheter de quoi nous restaurer, nous nous mettons enfin au lit après ce très long voyage.

Pour rappel : nous sommes partis lundi matin de Lille à 6h, et sommes arrivés mardi à 9h heure française (16h heure locale) et sommes arrivés au Airbnb à 16h heure française.

Evidemment, ces 7h de décalage ne nous aident pas à dormir. C’est toujours comme ça quand on part en Asie : le jet lag est assez méchant et il faut plusieurs jours pour prendre le rythme (après 4 nuits nous sommes encore décalés).

Visiter le Japon en voiture : conseils et bons plans

Très important : vous ne pourrez pas louer de voiture sans avoir préalablement fait traduire votre permis de conduire.  Il vous en coûtera 75€ en passant par l’agence Japan Experience.
Comptez un mois de réception, la traduction se fait au Japon et est envoyée en France.

Je pense que les agences se valent un peu toutes. Les agences habituelles sont présentes mais associées à des agences locales finalement. Nous sommes donc passés par Europcar mais c’est l’agence Times, aussi propriétaire de nombreux emplacements de parking, qui est associée à Europcar.
La location s’est bien passée, mais on voit bien que visiter le Japon en voiture ne fait pas encore parti des habitudes des touristes.

L’essence est beaucoup moins chère qu’en France. Comptez 1€ le litre.

Il y a des stations partout. Sauf…sur les autoroutes. Vous n’en trouverez quasiment aucune donc sortez de l’autoroute pour en trouver.

En revanche, les péages ne sont pas donnés. On aura parcourus 2600km qui nous auront coûtés 190€, sans prendre l’autoroute de façon systématique.

Le parking est moins cher qu’en France, mais vous ne pouvez vous garer quasiment nulle part gratuitement, hormis dans les toutes petites villes.
Comptez environ 15€ par jour de parking dans les villes, et sur les lieux touristiques, vous n’y échapperez pas non plus.

Bon plan : garez vous sur les parking des combinis (Family Mart, 7 Eleven…). Il y a en partout, ça peut vous faire gagner quelques euros.

Puisque je parle des combinis : ça c’est vraiment le truc le plus pratique du Japon. En gros, c’est comme des Carrefour City, ouverts 24/24 que vous trouvez absolument partout à travers le pays.
C’est aussi un bon plan toilettes quand vous êtes sur la route ou en ville.

Tous les hôtels et Guesthouse proposent des micro ondes. Vous pouvez donc acheter de très bons plats pour quelques euros, ainsi que des gyozas, sushis et tout ce qu’il faut pour l’apéro. Même si on peut manger pour un peu moins cher qu’en France, si vous êtes un gros mangeur, il faudra prendre plusieurs plats, donc à la fin difficile de manger pour moins de 15-20€ par personne.
Les combinis permettent donc de faire de substantielles économies sur la durée du séjour.

Les restos : on mange vraiment bien au Japon. Ce que j’ai préféré ce sont les okonomiyakis. Une sorte de crêpe/galette/pizza. Il n’y a pas vraiment d’équivalent ailleurs.
C’est cuit sur une plaque devant vous. Pas cher et pour le coup ça cale vraiment bien.

Les sushis. Evidemment. A peine moins chers qu’en France mais tellement meilleurs. Finalement, ça n’est pas ce qu’on mange le plus au Japon. Du fait du prix notamment.

Je ne vais pas vous détailler tous les plats du Japon. J’adore manger, mais sur presque 3 semaines de voyage, on essaye de faire un peu attention aux dépenses, donc on reste sur des plats assez simples en général. Mais clairement on mange vraiment bien au Japon. C’est un peu plus varié qu’en Asie du sud est, où, sorti des noodle et du rice, on a pas grand chose.

Par contre, on finit quand même pas manquer de fruits (il faut aller dans les supermarchés pour en trouver).